26 Juillet 2008
Depuis quelques semaines, j’ai constaté un changement de méthode et d’attitude de Monsieur le Maire. Auparavant, il menait ses attaques contre les élus de l’opposition au Conseil, quoi de plus normal, sur un air répétitif et obsessionnel de « Madame PISI de Ferrières » ou bien sur un ton beaucoup plus agressif envers Monsieur KOU du type « vous n’avez pas à me poser des questions dérangeantes sur le budget ». Je ne parle même pas, en ce qui me concerne, de ce que j’ai pu lire dans les billets du blog et dans les commentaires. Mais, cela fait partie du jeu politique en général, et des méthodes locales en particulier.
Aujourd’hui, les élections sont passées, les enjeux électoraux sont derrières nous, mais cela ne lui suffit pas, il faut aller plus loin.
Maintenant, des membres de ma liste se voient mis systématiquement en porte-à-faux sur leurs actions.
Deux questions se posent :
Ne peut-on pas être membre d’une liste politique (au sens noble et originel du terme : vie de la cité) et avoir précédemment été membre d’association de parents d’élèves, militant du développement durable, acteur des centres de loisirs, etc. ?
Lorsque l’on a osé se présenter aux élections municipales contre le Maire et porter des projets qui ne sont pas les siens, devient-on alors un citoyen de seconde zone qui n’a pas le droit de s’exprimer ?
De nombreuses personnes qui se trouvaient sur ma liste sont des Buxangeorgiens de longue date, qui se sont préoccupés, pour certains, des intérêts de leur ville bien avant l’arrivée du Maire actuel et n’ont, de ce fait, pas à rougir de leur implication.
N’allez pas croire, chers blogueurs, que je cherche une quelconque revanche dans cet écrit : mais en tant que républicain, je ne peux accepter ce genre de méthode. Jeter l’opprobre sur des individus sur le seul prétexte qu’ils aient fait partie de ma liste n’est pas digne d’un élu.
D’autre part, nous avons dit, et nous l’avons fait, que nous porterions une opposition constructive mais vigilante. Ce qui ne signifie pas non plus une opposition de compromis, et nous l’avons fait. Pour preuve, près de 90% des délibérations sont votées par mon groupe en Conseil et les 10% restantes font l’objet de débat. Cela s’appelle la démocratie.
Porter des sujets qui touchent de près nos concitoyens, cela fait partie de la démocratie. Etre présent dans des commissions et des institutions, participer aux événements, cela fait aussi partie de la démocratie. Le Maire devrait au contraire être satisfait que les habitants de Bussy s’intéressent activement au devenir de notre Ville.
J’espère que ces quelques événements récents ne sont que des réactions temporaires postélectorales, mais leur pérennisation nous amenerait à en tirer les conclusions et conséquences.