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Yann Dubosc  - Vie municipale et politique à Bussy Saint-Georges

Le blog d'information municipale et politique de Yann Dubosc, Maire de Bussy St Georges, Président d'EPAMARNE, membre du Bureau UDI77

Bussy Gagnant en deuil

Joie, Amour, Engagement

 

 Voici les quelques traits caractérisant Muriel au quotidien. Nous avons souhaité, en accord avec sa famille et ses parents, lui rendre hommage. Il y  a des personnes qui marquent leur passage ici bas et Muriel fait partie de ces personnages que l’on ne peut oublier.

 

 Nous nous sommes connues, en 1998, sur le chemin de l’école Charles Perrault, nous passions du temps sur le parvis de l’école à échanger sur nos jeunes enfants, l’école, l éducation, l’avenir… Des discussions du quotidien, mais profondément partagées. Peu à peu nous nous sommes engagées comme parents d’élèves, puis dans les associations, à la paroisse, pour elle, et ensemble, en politique… Toujours le même souci de l’intérêt de l’autre, elle aimait s’impliquer dans tout ce qui l’entourait. Dans son travail, dont elle me parlait beaucoup, en qualité de déléguée du personnel, elle organisait sans cesse avec soin des sorties, voyages, cadeaux… Elle disait que le personnel doit se plaire sur son lieu professionnel.

 

 Muriel s’appliquait à fond dans tout ce qu’elle entreprenait et ne comptait pas son temps pour remplir son rôle de maman, d’épouse, auprès de la paroisse pour initier les jeunes enfants et de citoyenne, pour construire l’avenir de notre commune… Elle était à l’écoute des autres et avait soif de connaissances. Elle ne cessait de vouloir comprendre l’autre qui était différent mais qui apportait tant de richesses à ses yeux. Et souvent elle me disait, mais pourquoi certaines personnes sont indignes et viles, alors que l’on a tellement de choses à faire ensemble et à partager.

 

Son dernier souhait m’a profondément touchée. Je la cite : "Pardonnez-vous les uns les autres ... Et aimez mes enfants comme vos enfants".

 

Nabia PISI

 

 

04LECAM.jpgNotre amie Muriel LECAM s’est éteinte jeudi 4 novembre, dans la matinée, des suites d’une longue et grave maladie. Ses obsèques ont eu lieu hier, à l’Eglise Notre Dame du Val de Bussy.

 

Il est toujours très difficile d’exprimer ses sentiments dans ces instants que marquent la douleur et le chagrin. Mais, il est vrai que la présence de tant de personnes à l’Eglise, unies par Muriel, par ce qu’elle représentait pour chacun de nous est une émotion puissante. Nous avons tous un petit bout de l’histoire de sa vie.

 

J’ai rencontré Muriel lors de la campagne des élections municipales de 2008. Muriel était une battante, au caractère bien trempé (sûrement ses origines italiennes !), au langage franc et aux idées toujours humanistes.

 

Muriel était engagée dans la vie sociale : elle fut une représentante des parents d’élèves et elle s’est beaucoup impliquée dans la vie paroissiale. Elle se mettait au service des autres sans rien demander en retour. Elle menait ses engagements avec force et respect.

 

Lorsque je l’ai vue pour la première fois, elle m’a accueilli avec son sourire qui voulait simplement dire « bienvenue ». Elle m’a accueilli comme j’étais, sans juger, et très rapidement m’a offert son amitié. A moi-même, ainsi qu’à ma famille et surtout à ma fille, Cyrielle âgée de trois ans et demi.

 

Je me souviens d’une situation qui nous a bien fait rire, Muriel et moi : je suis allé déjeuner avec des amis dans un petit restaurant dans le 13ème, il y a plus d’un an de cela. Le repas débute, animé et convivial, lorsque j’entends un rire qui ne m’était pas inconnu ou indifférent, mais que je ne situais pas immédiatement. Je poursuis le repas, mais ce rire familier continue à éclater dans mon dos. Je finis par me retourner et là, je vois Muriel, hilare, qui me salue avec ce beau sourire qui était le sien. Encore récemment, elle me reparlait de cet épisode qui la faisait encore bien rire. Je suis retourné dans ce restaurant et les souvenirs ont afflué telle une vague, et il m’a semblé entendre son rire une nouvelle fois ! Il pourrait y avoir des milliers d’anecdotes de la sorte, ces instants privilégies que l’on vit avec quelqu’un et qui restent dans la mémoire.

 

Mais, il y a des combats qu’il est presque impossible de remporter. La maladie, cette épreuve du corps et de l’âme l’a, paradoxalement, beaucoup grandie. Muriel est une grande dame, jusqu’au bout, qui s’est occupée du chagrin des autres avant de partir, qui a combattu jusqu’à la dernière minute et qui, profondément croyante, a remis son âme à Dieu avec une certaine forme de sérénité.

 

Muriel m’a beaucoup impressionné. Elle avait 43 ans.

 

Je pense à son mari et à ses deux enfants, ses parents et ses amis, tous unis dans la douleur et la tristesse. Je voulais lui rendre ce dernier hommage car c’est ce qui reste lorsque le chemin de la vie se poursuit.

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