13 Octobre 2011
« Le Budget 2011 retoqué par la Chambre régionale des Comptes »
(Le Parisien, 31 août 2011)
Le conseil municipal du 31 août avait principalement pour objet de débattre sur le dernier rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC).
Celui-ci avait un arrière goût de déjà vu, les mêmes phrases, les mêmes sentences qu’en 2010 sur l’insincérité budgétaire.
Le Maire a beau dire, la main sur le cœur, que cette fois-ci, il n’y aura pas de problème, en l’occurrence pas d’autres augmentations d’impôts (en dehors des 50% de 2010 auxquels s’ajoutent les 10% de cette année !), il ne prend aucun engagement formel sur ce point.
En fait, il attend des recettes supplémentaires, il attend la vente des terrains de la Croix Saint Georges, il attend…mais le temps passe et on ne peut jouer sur un avenir incertain.
La CRC a demandé à ce qu’un certain nombre de dépenses soient fondamentalement baissées (avocat, communication, etc.) : le maire a donné son accord tout en précisant, et ce n’est pas une moindre affirmation, que si les recettes escomptées arrivaient, ces dépenses « sacrifiées » seraient immédiatement réinscrites.
En période de crise, tout le monde doit faire des efforts et nous avons fait des propositions en ce sens : les Buxangeorgiens ont déjà réalisé d’énormes sacrifices, et dans le même temps Bussy se fait noter par Standard & Poor’s, une agence de notation internationale, pour pouvoir accéder de nouveau aux places financières et faire de l’emprunt, Bussy passe un marché de véhicule de « type berline », etc. Les efforts sont donc équitablement répartis !
2012 s’annonce encore plus complexe puisque la rigueur que s’impose l’État aura des conséquences immédiates sur les budgets communaux, puisqu’il est le premier contribuable des collectivités territoriales.
Il est impensable, pour notre Commune, d’accepter de rajouter de la crise à la crise car, au final, les Buxangeorgiens devront payer.